OPERATION « MAINS PROPRES » SUR LES HORAIRES DE TRAVAIL

OPERATION « MAINS PROPRES » SUR LES HORAIRES DE TRAVAIL

27 mars 2019 Non Par CGT Pénitentiaire

Dans le cadre des festivités visant à célébrer les 10 ans du C.P. de
Vivonne, notre Direction vient d’ouvrir le bal en s’offrant une petite chasse à
l’Homme.
Cette chasse aux sorcières – dont le sous-titre pourrait être « La
complainte du tourniquet », et qui semble parfois tourner aux « Règlements de
comptes à O.K. Vivonne (1) » – a pour but de traquer les personnels en poste fixe
(et bientôt les autres, n’en doutons pas) selon un procédé assez discutable : les
passages au tripode d’accès, qui, comme chacun sait, n’est qu’un organe de
comptabilisation du nombre de présents et non d’enregistrement horaire. Par
ailleurs, aucune des horloges du C.P. n’indique la même heure, une de celles de
la PEP offrant même plus d’une heure de différence avec sa voisine !
Commençons donc par mettre les pendules à l’heure (c’est le cas de le dire), puis
par accorder aux indélicats le bénéfice d’un avertissement avant de leur couper
la tête.
En effet, on ne peut pas faire deux poids – deux mesures : lorsque les aléas
du service nécessitent des personnels suffisamment élastiques pour accepter de
quitter le travail plus tard que prévu (parfois même selon une amplitude interdite
par la réglementation), nos dirigeants en sont bien soulagés et ne s’en
formalisent pas, alors qu’eux-mêmes rentrent tranquillement chez eux.
Certain(e)s de nous ont même été d’un immense secours à leur hiérarchie, le tout
dans le plus grand silence au regard des irrégularités alors commises pour leur
sortir le cul des ronces ! En revanche, il n’y a aucune pitié dans le sens inverse.
Certes, chacun se doit de respecter les horaires qui lui sont impartis, cela va de
soi. Mais lorsqu’on décide d’entamer une guerre, on n’est jamais sûr de la
gagner. C’est pourquoi un bon arrangement vaut mieux qu’un mauvais procès ;
sans souplesse, indulgence ou communication, il ne peut y avoir de confiance et
de respect, et donc pas de travail dans de bonnes conditions, ce qui est pourtant
profitable à tous. Alors nous reste-t-il dorénavant à ne faire que le minimum
syndical ?
Quand on veut se débarrasser de son chien (pourtant autrefois utile), on
l’accuse d’avoir la rage…
Happy birthday Vivonne : tu t’améliores de jour en jour…


Le bureau local,


27 mars 2019