4 SURVEILLANTS AGRESSES AU C.D.H. PAR UN (AUTRE) DETENU AU PROFIL INSTABLE… …QUI MET ENSUITE LE FEU AU Q.D. !

4 SURVEILLANTS AGRESSES AU C.D.H. PAR UN (AUTRE) DETENU AU PROFIL INSTABLE… …QUI MET ENSUITE LE FEU AU Q.D. !

2 avril 2019 Non Par CGT Pénitentiaire

Dimanche dernier, en milieu d’après-midi, 2 de nos collègues du C.D.H. allaient
réintégrer dans sa cellule un détenu qui venait d’accéder au téléphone ; celui-ci préférant
discuter aux portes avec ses semblables plutôt qu’obéir aux multiples injonctions, le ton
monta, ce qui alerta 2 surveillants voisins qui arrivèrent en renfort. Faisant gonfler son
arrogance et ses provocations, l’odieux personnage bouscula la surveillante d’étage et se
mit en garde en multipliant les menaces, attestant sans ambiguïté qu’il voulait en
découdre. L’alarme A.P.I. fut déclenchée et l’agitateur encerclé. Commençant à porter des
coups à nos camarades qui réussirent malgré tout à le maîtriser en attendant les renforts
complémentaires, l’excité continua à se débattre en insultant tout le monde, avant sa mise
en prévention.
Suscitant l’indignation générale, l’adjoint au Chef de Détention lui accorda du tabac

  • probablement dans l’espoir de le calmer un peu.
    « Frappez le personnel, on vous récompensera… »
    Le lendemain, le furieux ne trouva rien de mieux à faire que d’incendier sa cellule
    du Q.D., ce qui occasionna un branle-bas-de-combat par la venue de nombreux véhicules
    de pompiers et de gendarmerie, et l’extraction médicale en urgence de ce dernier (mais
    aussi de nos collègues partis « au feu », atteints par des vapeurs toxiques).
    La C.G.T Pénitentiaire félicite le courage et le professionnalisme de nos
    homologues, les encourageant à déposer plainte et leur souhaitant prompt rétablissement –
    tant physiquement que moralement, car se faire molester n’est pas anodin.
    Par ailleurs, notre organisation syndicale exige des mesures particulièrement
    sévères envers l’assaillant ; pour ce genre d’exaction visant des dépositaires de l’autorité
    publique, la « machine à broyer » devrait être incontournable !!!
    Une fois de plus, la C.G.T. Pénitentiaire dénonce des conditions de travail qui ne
    cessent de se dégrader : quand va-t-on cesser de remplir les geôles de l’Administration
    avec de tels détraqués ? (Leur place étant dans des établissements spécialisés). Quand vat-
    on cesser de plancher sur de nouvelles activités afin de leur octroyer toujours plus de
    confort et ainsi acheter la paix sociale, au lieu de sévir par une détention répressive –
    véritable rôle des prisons et réel vecteur de crainte ? Pendant ce temps, les surveillants,
    eux, sont passés à la moulinette par leur hiérarchie ! C’est le monde à l’envers !…
    L’Administration a peur des détenus (qui se sentent alors « sur leur territoire » en
    nos murs), mais aussi peur de passer pour un pays de tortionnaires.
    Plus personne ne nous respecte, et cela se comprend !

  • Le bureau local,

  • Le 2 avril 2019.