CP Longuenesse – Menaces, intimidations, flicage des agents… Cela ne peut plus durer. Il est temps de réagir !!! Place au mouvement !!!

Depuis trop longtemps, un certain malaise s’est installé sur le CP LONGUENESSE, les conditions de travail sont exécrables, les risques psychosociaux sont à leur paroxysme. Malgré les nombreuses alertes lancées tant au niveau local qu’auprès de la direction interrégionale, la situation ne s’améliore pas, pis elle se dégrade de jour en jour…

Notre chef de détention qui n’a sans doute pas apprécié le tract de l’intersyndicale UFAP/CGT (le Distributeur Automatique de Cigarettes), dénonçant ses nombreuses largesses pour les détenus à qui il distribue du tabac à volonté, a décidé de régler ses comptes avec certains agents en se lançant dans une véritable chasse à l’homme. Tous les coups sont permis pour mettre la pression aux agents et leur faire la misère avec bien sûr la bénédiction de la direction locale. Il ira même jusqu’ à interpeller un agent sur son poste de travail pour lui reprocher d’avoir « liké » notre tract sur un réseau social et remettre en cause sa loyauté !

Mais où va-t-on? Comment un officier chef de détention, de surcroit représentant syndical national (force ouvrière) peut-il se livrer à de telles bassesses à l’égard des agents ?

L’intersyndicale UFAP/CGT exige que cet encadrant soit rappelé à l’ordre par sa hiérarchie afin qu’il cesse ses agissements abjectes qui nuisent fortement au bon fonctionnement de l’établissement.

Les conséquences de cette ambiance malsaine sont nombreuses…Trop de personnels sont au bord du « burn out » et beaucoup trop d’agents viennent travailler à reculons par peur ou crainte d’être pris à partie ou de subir des représailles par la hiérarchie… La crainte d’un suicide dans nos rangs est bel et bien réelle !

Est-ce normal qu’une cinquantaine d’agents de tous corps et grades demandent une mutation alors que nous sommes sur un établissement d’affectation finale ? N’est-ce pas là un signe évocateur d’un climat social délétère ?

Et que dire du nombre grandissant d’agents qui sollicitent la psychologue des personnels ?

En plus des contraintes liées à la gestion du COVID, les personnels doivent faire face quotidiennement à de multiples problèmes (surpopulation pénale, manque d’effectifs, manque de moyens, insultes, menaces, et agressions de la part des voyous…). Et pourtant ils sont bien présents pour maintenir le navire à flot.

LES PERSONNELS NE MÉRITENT PAS UNE TELLE RÉRESSION MANAGÉRIALE ET SONT EN DROIT D’ATTENDRE PLUS DE RECONAISSANCE !

Une chose est sûre, les messages envoyés sur le terrain par certains complices du CDD pour nous faire taire ne changeront rien ! NON nos syndicats n’arrêteront pas de dénoncer les dysfonctionnements par voix de tracts.
La souffrance des personnels est intense, l’heure n’est plus aux excuses. L’intersyndicale UFAP/CGT exige une réunion avec la direction locale, arbitrée par la directrice interrégionale afin d’exposer les nombreux problèmes et arrêter des mesures claires visant à ce que les personnels puissent exercer leurs missions dans des conditions normales.

L’intersyndicale UFAP UNSa Justice/CGT Pénitentiaire appelle les personnels de l’établissement à rester soudés contrairement au syndicat patronal qui édite des tracts pour monter les personnels les uns contre les autres, et qui comme leur représentants nationaux, cherche à s’octroyer toutes les gloires possibles alors même qu’il brille par leur silence lors des instances locales.

L’intersyndicale UFAP UNSa justice et CGT pénitentiaire appelle l’ensemble des agents de tous corps et grades confondus à se mettre en mouvement de protestation ce jeudi 3 juin 2021 dès 6h du matin afin d’obtenir un changement radical de nos conditions de travail.

Les secrétaires locaux
UFAP UNSa Justice et CGT Pénitentiaire