L’UFAP est visiblement peu intéressée par les surveillants !

Mme Caroline ABADIE, députée LREM et Mr Joaquim PUEYO, député PS, co-présidents du groupe d’études de l’Assemblée Nationale sur les prisons et les conditions carcérales, ont décidé de consacrer leurs travaux, cette année, à la question des conditions de formation et des conditions de travail des personnels pénitentiaires.

Ils avaient convié à une table ronde le 7 novembre 2018, pendant deux heures, les syndicats représentatifs de l’administration pénitentiaire, soit : La CGT Pénitentiaire, FO et l’UFAP. Cette rencontre se tenait devant une dizaine de députés PS, MODEM et LREM.

Sans en attendre non plus le règlement de toutes les questions, la CGT Pénitentiaire se félicite de cette initiative tenue par nos députés car la CGT en est convaincue, il va falloir l’aide des élus de la nation pour nous soutenir à résoudre les questions qui touchent aux questions de formation et de conditions de travail des surveillants. Ça ne peut être que positif compte tenu de l’incapacité récurrente de la DAP à traiter les questions fondamentales telles que : L’attractivité des métiers, les statuts (selon nous en catégorie B) dont doivent être dotés nos collègues pour exercer leurs missions de service public, l’évolution de ces missions tenant compte d’un nouveau statut, l’élévation professionnelle des collègues et le bénéfice positif que cela doit jouer sur l’attractivité, quelle politique pénitentiaire et pénale, l’évolution vers des rythmes de travail moins épuisants, l’évolution des modes de travail vers plus de pluridisciplinaire et de positionnement enfin central du surveillant, la sécurité individuelle et collective dans le quotidien, la durée de la formation, les conditions d’exercice des sessions de formations, etc….

Les deux co-présidents de cette mission parlementaire doivent se rendre prochainement à l’ENAP. Ils se sont engagés à nous rencontrer à nouveau après ce déplacement.La CGT Pénitentiaire continuera à faire valoir dans ces rencontres et partout ailleurs, l’amélioration des conditions de travail et de formation des collègues.

Visiblement, ce n’est pas la préoccupation de tout le monde puisque sur un tel sujet, à l’Assemblée Nationale, l’UFAP était absente !

Montreuil, le 30 novembre 2018.

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