Les personnels pénitentiaires ne sont pas la priorité du Ministère !

Les personnels pénitentiaires ne sont pas la priorité du Ministère !

27 février 2019 Non Par CGT Pénitentiaire
La CGT Pénitentiaire

Alors que depuis plusieurs semaines, de nombreuses mobilisations ont lieu un peu partout sur les établissements pénitentiaires de métropole et d’outre-mer en réponse à l’appel des « MARDIS NOIRS » émis par l’entente syndicale dont la CGT Pénitentiaire fait partie, le Ministère fait la sourde oreille aux revendications légitimes des personnels.

Hier encore, de nombreux rassemblements se sont déroulés devant les portes des établissements pénitentiaires ou ailleurs, comme par exemple, sur la MA de Sarreguemines, le CP de Vendin-Le-Viel, le CP de Marseille-Les Baumettes ou bien encore à Paris Montmartre…. La CGT Pénitentiaire ne peut que féliciter et remercier l’ensemble des agents qui a répondu présent à cette nouvelle journée d’action afin de dénoncer un malaise qui ne cesse de s’accroître au fil des semaines et des prises de position de nos pouvoirs politiques.

En janvier 2018, après qu’un conflit social sans précédent soit survenu pendant plus de deux semaines sur tout le territoire, l’UFAP Unsa Justice trahissait l’ensemble des pénitentiaires en signant un relevé de conclusions au rabais. La Ministre, qui ne savait plus où donner de la tête pendant ces 15 jours intenses, pouvait souffler… Son fidèle allié était là pour l’aider.

Mais personne n’était dupe. Les problèmes relayés par le personnel sur le terrain n’étaient en RIEN retranscrits dans cet accord minoritaire. Il ne fallait donc pas être « devin » pour savoir que ce malaise serait encore bien présent plus d’un an après.

L’entente syndicale, après avoir fait fi des différences des uns et des autres dans le seul intérêt des personnels, s’est constituée afin de redonner toute sa place aux personnels pénitentiaires, qualifiés par nos dirigeants de « 3èmeforce de sécurité » quand cela les arrange, mais surtout considérés comme la « 5ème roue du carrosse ».

Les surveillants pénitentiaires ont besoin de cette RECONNAISSANCE, et elle ne peut passer que par une revalorisation salariale en adéquation avec l’exigence et l’évolution de notre métier. Cela réglerait également nos problèmes d’attractivité et de recrutement, donc de surcroît, du manque considérable d’effectifs.

Mais pour cela, le ministère et l’administration pénitentiairedevraient se préoccuperun peu plus des personnels et du devenir de notre profession !

Ce qui n’a pas l’air d’être le cas aujourd’hui !

Montreuil, le 27 février 2019.