FAITS DIVERS & BREVES DE COURSIVES

FAITS DIVERS & BREVES DE COURSIVES

15 mars 2019 Non Par CGT Pénitentiaire

Vendredi 12 avril, un détenu du C.D.H. était placé au Q.I. à 17 heures. La fouille de sa
cellule (

(qui aurait pu être effectuée dans la foulée du mouvement ou même le lendemain) a été
« commandée », elle… juste avant de quitter les bâtiments !
Évidemment, hormis les personnels du C.D.H., personne n’était au courant : ni le P.C.I., ni le gradé
de roulement, ni les collègues arrivés pour la nuit.
Résultat : les autres agents de journée et d’après-midi étaient en attente dans le sas piéton de
la PEP, ignorant ce qui les bloquait, et n’étant libérés que vers 19h20 alors que l’officier en charge du
C.D.H. était partie à… 18h50 ! (Au lieu de rester superviser la fouille « spéciale » et soutenir ses
troupes).
Toujours aussi bien gérée, Vivonne ! (Surtout à l’heure où l’on surveille de près les heures
supp’ !)
VOUS PRENDREZ BIEN UN BOUQUET DE PERSIL ?
Il y a 2 ou 3 jours, dans la matinée, le quartier femmes s’est trouvé dans l’embarras, une de
nos pensionnaires réclamant le droit de se rendre dans les zones neutres afin de gagner le carré de
potager récemment mis en place pour cueillir un bouquet de persil. Il est vrai que laisser des
détenu(e)s produire des cultures dans des zones sensibles, cela va de soi…
Déjà qu’on pourrait assimiler à de la maltraitance animale le fait d’« incarcérer » un chat,
seul de son espèce et sans compagnon(s) au milieu de détenues, sans liberté………………………….
Nous avions déjà des pigeons à profusion ; depuis quelques temps, des rats sont de plus en
plus souvent aperçus. On nous a ajouté des moutons… A quand les girafes et les zèbres ? A quand
les crocodiles dans les « douves » du glacis pour dissuader les intrusions ?
ENCORE UN COUP DES « GILETS JAUNES » ?
(OU COMMENT REJETER LA FAUTE SUR LES AUTRES AFIN D’ESPERER S’EN SORTIR)
La semaine dernière, la Gendarmerie a entamé l’audition de près de 120 personnels de notre
C.P. (pourquoi certains et pas d’autres ? Mystère…) dans le cadre de l’affaire des gilets pare-balles
disparus (qui doivent être loin, à présent !) Un interrogatoire faisant sans doute office de cadeau de

départ pour notre collègue muté à Saintes, qui a particulièrement apprécié l’initiative !

Décidément, Vivonne sera toujours Vivonne, et il n’est pas étonnant que personne ne veuille
venir y travailler, ni que beaucoup parmi les personnels présents, dépités, émettent un voeu de
mutation vers d’autres latitudes !
« La prison change ; changez-la avec nous ! »
Ça pour changer, ça change !…
Le bureau local,
15 avril 2019