Le gilet quoi qu’il en coûte !!!

Pour ne pas changer nous sommes de nouveau mis devant le fait accompli. Cette façon d’imposer les choses sans une discussion préalable est la marque de fabrique de cette direction.

Leur snobisme s’apparente à un mépris total des organisations syndicales qui représentent le personnel et qui portent leur parole. Sortir une note de service sur le port du gilet le vendredi 10 septembre sans consultation, nous démontre une fois de plus que rien n’est fait pour que le dialogue social soit une réalité au sein de notre établissement. Seule l’application de cette note sur la doctrine d’emploi des gilets pare-lame compte.

Comme pour les masques : quand il n’y en avait pas ce n’était pas nécessaire. A la mise en place du port du gilet, seuls certains postes étaient concernés. Maintenant que la dotation des gilets pare-lame est effective, c’est tous ceux qui sont en tenue qui doivent le porter sans distinction. La note précise même “par tous les temps”. Donc vous êtes bien conscient que le climat peut poser problème avec un port constant sur une île tropicale.

Bien entendu nous tenons compte du fait que c’est pour la protection des agents, mais nous devons aussi prendre en compte leur santé. Cette façon de faire nous laisse à penser que vous avez demandé des gilets maintenant vous devez les porter. Mais si nous raisonnons uniquement de façon sécuritaire, bientôt nous devrions porter un casque vu que la tête du surveillant devient de facto une cible. Nous sommes rentrés dans le tout sécuritaire sans prendre en compte les risques sur la santé. Dans peu de temps, nous aurons plus de surveillants souffrant du dos ou faisant des malaises dû à la chaleur sur la coursive que tout autre chose. L’application stricte de cette note doit faire l’objet d’un débat pour trouver un juste milieu. Quel est l’intérêt du port du gilet dans un poste protégé où l’agent n’est pas censé être en contact avec un détenu.

Le summum devant l’ineptie de l’administration : on ne réfléchit pas, on ordonne sans prendre en compte les conséquences. Le reste on verra après…Mais nous avons déjà un doute sur la santé du personnel après avoir passé des heures sur la coursive en pleine chaleur. La CGT réclame une discussion sur les risques de traumatisme liés au port constant du gilet et un assouplissement de cette note.

Le 13 septembre 2021

Le secrétaire Régional